Donc Noé est sorti du bunker maternel le samedi 3 novembre 2012. Cette délicate mission a été réalisée en collaboration avec un duo de jeunes aides-soignantes surbookées mais toujours souriantes et disponibles. Le nouveau locataire terrien a déplié ses poumons en gesticulant ses cure-dents… pardon, ses guibolles, à 23 h 10, au tout début de la diffusion sur France 2 de l’émission « On n’est pas couché » (nous non plus d’ailleurs), vingt-trois jours avant la date prévue. Ses parents l’affirment en toute objectivité : Sa beauté et ses mensurations idéales ont laissé rêveur le personnel médical : visage lisse comme une pomme golden fraîchement cueillie de l’arbre, poids de 2,510 kg exactement pour une taille de 48,50 cm non moins exactement. Pour l’heure, un tel gabarit ne laisse pas envisager pour ce tube digestif doté de puissantes cordes vocales une carrière de pilier dans la mêlée de l’USAP. Tout au plus, à ce stade de l’histoire, Noé est-il un poil plus lourd et volumineux, mais moins ovale, qu’un ballon de rugby. C’est mieux que rien.
Les géniteurs sont légitimement fiers de cet événement qui va bouleverser leur vie (essentiellement leurs nuits). Après un douloureux travail préparatoire de presque quarante-huit heures (Dieu que c’est super d’être un homme !), la mère n’est pas mécontente d’avoir expulsé le pépin qu’elle avait en travers du ventre depuis plus de huit mois. Le père se porte bien également. Il ne s’est pas évanoui pendant l’accouchement et n’a absolument pas souffert.
Pour la suite de la saga de Noé, rendez-vous au fil du blog...
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