Dehors, derrière
les volets clos et le rideau tiré, la nuit tombe doucettement, cédant la place
à la journée qui, tant bien que mal, a fait son job. La soirée s’annonce d’une
tranquille et plate banalité. Noé a franchi avec succès les étapes du bain (il
ne s’est pas noyé), du biberon (210 ml sifflé en un temps honnête, sans aucune
fausse route), du rot (fluidité exemplaire). Life is beautiful !
(traduction pour les anglophobes : la vie est belle). L’heure du
Grand dodo approche. Noé profite des derniers instants les yeux ouverts avant
d’être placé en résidence dans le lit à barreaux jusqu’au lendemain matin. Il
est allongé sur la table à langer. La mère lui « change les fesses ».
Généralement, cette opération s’avère indispensable. En effet, c’est en soirée,
juste avant que les parents ne se mettent à table, que Noé se montre
extrêmement généreux, cœur sur la main, caca dans la couche. Et les habitudes
en la matière (fécale) ne se perdent pas, comme le rappelle le cri nauséeux qui
traverse l’appartement. La mère s’extasie.
- C’est pas
possible comment il arrive à faire ça ! Il faut la descendre de suite (la
couche) c’est une vrai infection ! Aaaaaaah mais quelle
horreur !!!!!!!! Comment il se débrouille !!!…
En l’espace
d’une petite minute, les fesses sont désinfectées (le cadeau était très très
très généreux), La nouvelle couche scotchée autour de la taille, gainant à la
perfection le derrière de mouche de Noé.
Ce dernier, (Noé,
pas son derrière) tout sourire (sadique ?), se retrouve brusquement sur le
ventre. Il doit sentir sur son crâne à la chevelure de poussin le souffle chaud
et contrarié de la mère en train de finir de le rhabiller. Cette position en
appui sur les avant-bras, encore instable (comme s’il avait une idée au niveau
du front qui le tirait vers le bas) n’est pas sa préférée. Et le drame
survient.
La
partie 1 vous a plu ? Vous adorerez la partie 2… très bientôt à l’affiche
sur les bons écrans
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