Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



mercredi 27 mars 2013

Le Boss des bosses (partie 2 d’une violence frisant l’insupportable. Âmes sensibles s’abstenir)


Petit rappel pour ceux qui ont la mémoire défaillante ou qui se sont endormis durant la lecture de la partie 1 : Noé est en appui sur ses avant-bras, sur la table à langer. Il tangue dangereusement, pique du nez, comme si une idée lui alourdissait le cerveau au niveau du front…

… Et l’idée semble plus volumineuse que prévue. Les bras se dérobent. Le front vient embrasser goulument l’encadrement de la table à langer.
Après un silence religieux d’une demi-seconde (le coup de la surprise, sans jeu de mot), la terre s’arrête de tourner, les sirènes de l’enfer se déclenchent. La chambre se transforme en Stade de France accueillant Metallica. Les décibels rebondissent démentiellement contre les murs. Les doudous se bouchent les oreilles, les plus fragiles d’entre eux se suicident en se jetant du haut de l’armoire.
En quatre mots : Noé pique sa crise. Pourtant, le rapide check-up effectué par les parents ne relève aucun trou dans le crâne, ni de fracture ouverte de l’os de l’œil. Le pif n'est  pas enfoncé dans la cavité cérébrale. Aucune dent cassée (c’est pour rire). Tout au plus, une bosse – SA PREMIERE - pousse-t-elle au-dessus de l’oreille. Mais rien d’affolant. Cela lui donnera un look bagarreur des rues, de petit chef de gang qui s’est frotté au GIGN au terme du braquage raté d'un magasin de jouets. Seules les cordes vocales ne ressortiront pas indemnes de cette soirée. Rien ne calme la sono humaine. Ni les bisous de la mère, ni les paroles doctes du père. Pire, Noé en remet une couche (sans jeu de mots). Le petit bougre est vraiment en colère ! Voyons voir si dans la nuit il va pas nous piquer un portable et appeler le commissariat le plus proche pour déposer une plainte !
L’ultime solution est appliquée : le bonhomme est placé devant la Télévision et la météo (désolé, il n’y avait rien d’autre, sauf « Plus belle la vie », mais faut pas pousser tout de même). Las. Les digues lacrymales ont cédé, le sac de larmes double de débit. Le babygros est trempé comme s’il venait de sortir de la machine à laver sans passer par l’étape essorage. A ce stade de l’histoire, une supposition est brusquement envisagée par les parents : il se fout peut-être de nous. Après un conciliabule de 5 secondes et quatre dixièmes (plus rapide que le Conclave hein ?), Noé se retrouve au fond du lit. Et sombre aussi sec (sauf le babygros) dans un sommeil réparateur. Pour lui et son entourage. Et là, une nouvelle fois, la vie est mal faite : Noé a une bosse, mais ce sont les parents qui ont mal au crâne…


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