Après d’âpres négociations
parentales sur le « dépôt et retrait » de Noé chez la nounou, les
hautes autorités ont trouvé un terrain d’entente. Le père déposera l’angelot au
petit matin tandis que la mère ira le récupérer le soir. Ni une ni deux, la
mère se passe le film dans sa tête : le père récoltera les pleurs de Nono
le matin tandis qu’elle sera accueillie les bras ouverts, la pièce inondée de
sourires le soir. Super, tope-là, c’est quand qu’on commence ? Comme on
l’a vu précédemment dans « La grande odyssée du tapis d’éveil », il
n’est pas bon pour la mère de trop réfléchir. Et oui, elle a oublié un paramètre
essentiel : le caractère imprévisible de Noé. C’est comme ça,
qu’insidieusement, tous les matins, le père dépose Noé tout sourire et
gazouillis et part ainsi au travail le cœur léger. La mère, elle, après avoir
installé Nono dans le porte-bébé, traverse la ville avec son fils qui ne daigne
la regarder. Arrivée à la maison, dès qu’elle le pose sur le canapé pour lui
retirer la veste, Môssieur geint, allant jusqu’à frapper du pied, puis crie
lorsqu’elle l’installe sur le transat. Tout ceci en attendant l’arrivée (trop)
tardive du père qui se voit récompenser d’un énorme sourire dès qu’il franchit
le seuil.
La mère pense à renégocier
les tâches.
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