Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



vendredi 31 mai 2013

« Noé, l’engin de chantier »


Avec ma mère, j’ai appris récemment que j’étais un engin de chantier. Ce n’est pas pour me rassurer. Au départ, quand elle m’a lu l’histoire, j’ai trouvé ça plutôt amusant. Mais si on y regarde de plus près, je me fais exploiter grave autant par mon employeur que par mes amis. D’abord, je bosse toute journée sans pause syndicale ni pause déjeuner. NADA ! Je creuse des trous, je soulève la terre, je transporte des briques et de lourds sacs de ciment. Passionnantes comme activités ! Mais que font les représentants de la CGT, du CFDT et des syndicats du bâtiment, je vous le demande…
Et mes amis dans tout ça, parlons-en. Dès que j’ai un creux dans ma journée, ils me demandent de l’aide. Pas plus tard, que ce matin, j’ai dû charrier de lourds objets, amener des fleurs, transporter des moutons au marché (enfin c’est ce qu’on leur a dit, j’ai plus eu l’impression qu’il s’agissait de l’abattoir mais bon moi, je n’écris pas les histoires, je les écoute) et sauver un chat. Pour tout remerciement, ils m’ont invité à partager un gros gâteau. Moi, je m’attendais plutôt à un festin du genre apéritif accompagné de petits fours suivi d’une formule « entrée-plat-dessert » avec du vin à volonté, un bon digestif. Puis sortie en boîte ! Le lendemain, on m’aurait laissé tranquille afin que je reprenne des forces, on m’aurait téléphoné pour s’enquérir de ma santé, pas pour que je rende service. Tout ce beau monde peut attendre que je leur dise merci !

mercredi 29 mai 2013

« Houston, on a eu un problème »*


*Paroles prononcées par l’astronaute James Lovell lors de la mission spatiale Apollo 13, en 1970, interrompue à la suite de l'explosion d'un réservoir d'oxygène du module de service au cours du trajet vers la Lune (ce qui est un poil gênant, vous l’avouerez).

Chers futurs parents, un bon conseil (cela vous changera des élucubrations distillées à longueur de messages dans ce modeste blog) : lorsque vous récupérez un siège auto sympathiquement prêté par un couple d’amis ou des proches couvant déjà une ou plusieurs têtes blondes (ou brunes ou rousses ou chauves) sous leur toit et que vous souhaitez laver les housses dudit siège avant utilisation, alors SURTOUT, prenez des photographies de l’engin au fur et à mesure de son effeuillage (la phrase était longue, mais vous suivez toujours hein ?).
Car vous le constaterez par vous-même, il est nettement plus simple de démonter que de remonter.
Venue l’heure du dépiautage, je vous imagine dans votre acte, le sourire aux lèvres : « Qu’est-ce qu’il bavassait l’autre (c’est-à-dire moi) ? C’est suuuuuuper simple !
Regarde, c’est évident, ça, ça va là, la courroie elle vient ici et la ceinture elle passe par là ! »
Mais ne vous inquiétez pas.
Vous regretterez très rapidement votre pulsion d’optimisme au moment où s’étalera en face de vous le squelette du siège et ses oripeaux en tissu, certes propres, mais déstructurés comme un mauvais puzzle. Puis viendra le temps des questions du style « Mais où ça va ça ? » en vous grattant le crâne jusqu'au sang. D’emblée, soyez rassurés. Vous trouverez les réponses. Mais au bout de plusieurs heures de cogitations intenses, de tentatives de mises en forme avortées. Bref, un week-end foutu ! (J’exagère un peu, mais pas trop…).
Enfin, chers parents, sachez que vos efforts seront amplement récompensés. Lorsque vous positionnerez votre bambin dans le siège rutilant, vous rajeunirez de quelques années, remonterez le fil du temps jusqu’à la glorieuse époque de la conquête de l’espace. En effet, votre rejeton, solidement harnaché et calé (perdu, même) au fond de la coque, prendra des allures de Youri Gagarine, Neil Armstrong ou BuzzAldrin (ne pas confondre avec le fameux Buzz l'éclair...). Le casque en moins.
Durant quelques secondes, vous l’imaginerez graviter autour de la planète bleue, se repaissant d’un silence sidéral vierge de toute pollution sonore parfois insupportables pour notre pauvre système auditif : émissions de téléréalité ; embouteillages monstre sur les périphériques des grandes agglomérations ; encouragements gutturaux des hordes de supporters dans les enceintes sportives. Liste non exhaustive.
Et brusquement vous redescendrez sur… terre et vous poserez la question qui tue : « Voilà, nous avons passé trois heures à remonter le siège. Combien de temps nous faudra-t-il pour le fixer à la banquette arrière de la voiture ? »

lundi 27 mai 2013

La fièvre du vendredi soir



Cela devait arriver. Noé a fait son premier coup de chauffe. La température a culminé jusqu’à 38°5, soit un chiffre sensiblement plus élevé que le taux de popularité d’un certain Président (non, pas le fromage). OK, ce n’était pas une poussée de fièvre volcanique, de celles qui ont coutume de faire vivre à leurs victimes quelques épisodes hallucinatoires sévères. Mais c’est tout de même un petit être au regard vitreux, aux joues teintées de rouge nuance gyrophare et au sourire du style « Je sais pas pourquoi je souris mais je le fais quand même » que la mère a récupéré vendredi à 18 h chez la nounou.

Diagnostic maison : petite rhinopharyngite (c’est de saison : vu le temps pourrississime, nous sommes encore en hiver non ?).
Mais que les âmes sensibles se rassurent : il en faut plus pour faire mettre un genou à terre à Noé. Malgré la fièvre persistante et avec un sang-froid qui force l’admiration, il a vaillamment poursuivi ses habitudes culinaires et comportementales : biberons achevés jusqu’à la dernière goutte ; nuit de 11 heures ; micro-siestes de deux heures, question de ne pas perdre le rythme entre deux dodos nocturnes. Toujours avec le sourire.
Par ailleurs, pour lutter contre le froid humide qui s’immisce entre la peau et les os, il a endossé (malgré lui) une tenue de rêve que lui envieraient tous les acteurs et ceux pensant l’être qui font actuellement les beaux à Cannes : pyjama crème avec veste de jogging bleue et chaussettes beiges couvrant les jarrets jusqu’à la base des genoux. Sincèrement, mon pote Karlito (Lagerfeld) apprécierait.

Pour récompenser Noé de tant de noblesse envers ses parents qui s’attendaient à passer un week-end agité, la maman lui a généreusement offert une Sophie la girafe : ce petit truc qui fait pouet pouet quand on appuie dessus et qui nous donne la désagréable impression que Noé est un chien. Les crocs en moins, bien entendu. Mais ce cadeau le ravit. Il en aboierait presque de joie !

dimanche 26 mai 2013

Dites-le avec une fleur


On sentait bien qu’il y avait anguille sous roche… Un mot "Stop travaux maman" affiché sur la porte de l’appartement de la nounou soulevait quelques interrogations lorsque nous allions chercher Noé. Mais à part ce mystérieux message, la vie a continué. Le rythme auto (pour le père), boulot, dodo (surtout pour Noé) n’était perturbé en rien… Bref, la vie quotidienne brillait de tous ses feux !
Jusqu’à aujourd’hui où un non moins mystérieux SMS s’est affiché sur le portable de Cécile. En substance, il annonçait "Un courrier dans votre boîte aux lettres". Signé Nounou !
Diantre, tout s’éclaire !!! Nous récupérons la précieuse missive.
Ouf, ce n’est pas un colis piégé. "Juste" (façon de parler car c’est déjà beaucoup) le premier cadeau "Made in Noé" pour la fête des mères. Nous vous laissons l’admirer. Précisons qu’il a été réalisé avec l’aide précieuse de K., 20 mois, sa grande copine, pour la partie peinture. Rien ne vaut le travail en équipe ! Car comme dit un célèbre proverbe chinois : "Lorsque Noé doit bosser, du fond de son transat il te regardera à sa place travailler".
Un grand merci à la nounou pour cette belle initiative et son investissement au quotidien (Ah, s'il existait une émission du style Top Nounou, elle aurait de grandes chances de vaincre ! ;-)

vendredi 24 mai 2013

Une manucure, s’il vous plait !!!



Oui c’est vrai, depuis que j’ai failli être amputé d’un doigt lors d’une tentative désespérée de coupage des ongles avec un vrai coupe-ongles, j’exige une technique plus douce et moins conventionnelle. Comment je ferais, moi, si demain je me retrouvais dépourvu de mes dix petits ergots. Pour information, sachez tout de même qu’ils me servent à m’obstruer la bouche une bonne partie de la journée, à saisir tous mes doudous qui jonchent le tapis d’éveil, à arracher les cheveux de ma mère lorsque je prends le biberon et j’en passe. Vous feriez comment vous ?
D’autres techniques d’élagage d’ongle sont arrivées aux oreilles de mes parents « Fais le quand il dort » sauf que lorsque ce terrible accident survint, j’étais tranquille, pas un mouvement ne secouait mon corps de rêve. Alors, j’assume, quitte à passer pour un métro sexuel, je me laisse manucurer les ongles ! D’accord, la séance ne débute pas par le trempage de mes petites mimines dans un bol d’eau tiède. On ne m’applique pas non plus de crème hydratante et on n’utilise pas non plus de pince à cuticule et la séance ne se termine pas par la pose d’un vernis ou que sais-je encore. N’empêche, j’ai droit à ma lime à ongle perso, mes ongles sont parfaitement propres, cela me fait parfois des petites chatouilles. Mais le plus important est que je suis sain et sauf.
Rien que pour ça, ça vaut le coup de se laisser faire. 

mercredi 22 mai 2013

Un frère, une sœur…



De Pékin à Port-Vendres, il n’y a qu’un pas (de 9500 petits kilomètres, certes…) que Marie, sœur aînée de Noé a franchi pour faire la connaissance de son cher frère.
La prise de contact s’est déroulée en retenue. Les deux protagonistes ne se sont pas jetés dans les bras en criant respectivement « Noé !!! » ou « Marie !!! » Noé n’a pas tapé dans le dos de sa frangine en lui demandant, l’air détaché : « Alors sœurette, le voyage s’est bien passé ? »
Mais il ne s’est pas dédouané d’un sourire qu’il n’a d’ailleurs (presque) jamais quitté durant le week-end.
Ces deux jours ont permis à Noé de découvrir, entre autres, la musique chinoise. Pour cela, il a écouté attentivement, un poing enfoncé dans la bouche et quelques litres de salive sur le polo, un CD de Li Dong, un groupe pékinois : mélodies très agréables mais paroles un peu obscures…
Marie retournera dans quelques jours vers son cher et lointain Orient.
Rendez-vous est pris pour 2014. D’ici là, Noé trottera et maîtrisera un vocabulaire de base qui lui permettra, n’en doutons pas, de prendre la tête à sa frangine aînée. D’ici là, il pourra s’entraîner sur Emilie, son autre sœur...
C’est pas beau la vie ?

lundi 20 mai 2013

Pour quelques cheveux de plus…


Non, le ridicule ne tue pas.
Pour preuve les visuels ci-dessous.
Oui, les parents, parfois excédés par une vie de labeur (Germinal version administration) et de fatigue (des nuits de moins de huit heures. Horreur malheur !) auraient tendance à défouler leur trop-plein de stress sur Noé. C’est humain, facile et pas cher.
Rassurez-vous, ici, pas de brûlure de cigarette, de coup de fouet ou de séjour dans le placard de la chambre (de toute manière, il n’y a plus de place). Non, le défoulement subi par Noé est nettement plus puéril et sans danger, même pour l’esprit de la jeune pousse.
Il s’agit juste de se moquer bêtement (mais toujours avec amour) d’un gamin sans défense (il ne culmine pas encore à 1,80 m. et ne possède pas la force suffisante pour briser le col du fémur du père) en le grimant de façon capillaire tout en gloussant comme des dindes abruties qui ne sauraient pas encore ce qui les attend durant les fêtes de fin d’année.
Le résultat de cette démarche hasardeuse est éloquent de bêtise.
A vous de juger.

PS : merci d’avance de ne pas contacter la DDASS

Visuel n°1 : Noé, la vraie vie ou version Yul Brunner (grand acteur du XXe siècle)



Visuel n°2 : Noé version groupe Indochine.

Visuel n°3: Noé version danseuse du Crazy Horse


Pour conclure : interdiction de juger puisque nous sommes certains que vous avez au moins souri, et de ce fait, approuvé notre démarche ;-)

vendredi 17 mai 2013

La « matinale » de Noé (épisode II)

Résumé de l'épisode précédent : il est parfois plus simple de gagner au loto que d'habiller Noé...

L’esprit de Noé réintègre brusquement l’enveloppe charnelle du moustique (encore) à la chevelure de skinhead. Au passage, il a du souffler dans l’oreille de son propriétaire un truc du genre « Maintenant Noé, c’est bon, tu me plantes le bordel ! ».
Ni une ni deux, le ruisseau devient torrent. Allongé sur la table à langer, Noé entame son quart d’heure idiot. Il remue avec l’agilité et la sérénité d’un roseau secoué par une forte tramontane, tâche de saisir ce qui se trouve hors de portée de paluche, dont ce flacon de parfum qui le nargue, derrière lui.
Un tour de rein et l’objectif est atteint. Life is beautiful. Emprisonné dans une poigne de fer toute juvénile, le flacon est goulûment happé pour faire office de biberon improvisé.
Et le père ? (ne l’oublions pas, il joue encore un rôle essentiel à ce stade de l’histoire). Il est en train de sauvegarder un pan d’autorité en poursuivant une mission impossible : habiller en restant zen la pile humaine.
Mais pour la cool attitude, on repassera. Les nerfs du géniteur virent au rouge et des idées noires traversent son esprit dégrisé. Il se met à cogiter quelques solutions pour mater la bête.
Solution n° 1 : lui tordre les pattes arrière et les ligaturer avec un lacet de chaussures. Trop risqué (les os sont encore tout fragiles) ;
Solution n°2 : passer sur eBay (eBébé ?) une annonce du style : A vendre poupon, 6 mois, bonne bouille, sourire impeccable, très vif d’esprit et de corps, cordes vocales à la puissance éprouvée. Contrôle technique (visites médicales mensuelles) OK. Prix à débattre.
Et puis, on se reprend en se disant : s’il n’était pas là, supporterions-nous un lever calme et silencieux ?...

mercredi 15 mai 2013

La « matinale » de Noé (épisode I)

Un bolide qui passe de 0 à 150 km/h en quelques secondes, pédale de l’accélérateur bloqué au plancher, odeur de gomme de pneu brûlée sur le bitume surchauffé : voilà Noé tous les matins du lundi au vendredi, au lever, à H-30 minutes du départ chez la nounou.
Le rituel est bien rodé : à 7 h 15, je pénètre dans la chambre. Puis coup d’œil sur le prince qui, engoncé dans une turbulette devenant un peu étroite, a un petit air de bibendum Michelin. Il ne bouge pas. J’ouvre les volets. Il ne fait pas beau, on serait mieux couché, mais bon, ce n’est pas possible…
Noé ouvre un œil (ou plutôt un quart d’œil), s’étire comme un chat en proie à une crise de rhumatismes, dans une chorégraphie qui ne reflète pas une exceptionnelle maîtrise de la coordination : jambes à tribord, bras à bâbord, tête contre le tour de lit.
Petit stage dans les bras, le temps du trajet entre le lit et la table à langer (soit 2 secondes et 3 dixièmes environ). Noé est contre son père, mais son esprit, à la traîne, est resté là-bas, très loin, sur le matelas en pousses de bambous.
Arrive l’instant du brin de toilette et de l’habillage. A priori, l’opération semble anodine : changer la couche (tiens, il a laissé dans la Pampers® un drôle de bagage. Que dis-je, une valise, une malle !!!), enfiler trois ou quatre morceaux de textiles dans lequel le bonhomme est cool à l’aise (à quand une taille intermédiaire entre les 3e et 6e mois ?) : un pantalon, un polo, une paire de chaussettes.
Eh bien pas du tout !

La suite très vite !

lundi 13 mai 2013

Un nouveau pote pour Noé


On vous le ressasse depuis un certain temps et un temps certain : Noé vit une existence aventureuse. Un véritable Indiana Jones catalan !
Pour preuve : à l’âge de six mois et sept jours (oui, Messieurs dames, vous avez bien lu !), il a vécu sa première demi-nuit de camping (oui, Messieurs dames, vous avez bien lu : une demi-nuit, de 20 h à 1 h et des poussières très exactement).

Terrine au foie de canard (25% de foie gras de canard)Chateau Cluzeau Cela s’est déroulé très très loin de Port-Vendres, à Torreilles (vous ne connaissez pas ? C’est normal), à 45 minutes de la côte vermeille, au bout d’un trajet ponctué d’embouteillages et de radars. Le père de Noé y a retrouvé des anciens collègues de Bègles. Cette parenthèse girondine dans un univers exclusivement catalan lui a fait le plus grand bien. Les retrouvailles chaleureuses et le repas à base de produits 100% sud-ouest (foie gras fait maison, poêlée de cèpes et pommes de terre, monbazillac) lui a rappelé qu’il existait une très belle vie après la grillade, la cargolade, le pastaga et l’USAP qui ne tourne plus très rond (mais quand on joue avec un ballon ovale et qu’on a perdu son identité sang et or, pourrait-il en être autrement ?). 
Bien évidemment, Noé est encore bien trop jeune pour se boucher les artères avec ces mets succulents (mot très faible). Mais n’allez pas croire qu’il était le dernier des malheureux lors de cette trop courte soirée. Outre le fait qu’il a engrangé le plein de compliments (que nous ne répèterons pas pour cause de modestie exacerbée ;-), Noé est revenu de la Salanque flanqué d’un nouveau pote qui porte un nom pas très d’ici : Pikachu. Ce pokémon au corps jaune et aux joues rouges devrait, n’en doutons pas, compter parmi ses fidèles copains. Et donc ne pas terminer sur les hauteurs de son armoire. Merci pour la généreuse donatrice qui se reconnaîtra ;-)

vendredi 10 mai 2013

Noé, le vaillant aventurier


Quatre jours de pluie, de froid, de vent.
Quatre jours interminables à rester cloîtré dans la maison familiale.
Quatre jours totalement moisis pour clore le mois d’avril.
Quatre jours ……….
Enfin, voici non pas quatre, non pas cinq mais UN beau soleil sans nuage qui vient réchauffer nos pauvres petits cœurs. Allez, zou, sans réfléchir et à peine le biberon digéré, me voilà calé dans la poussette destination les grands espaces. Peu importe où je serai transporté tant que je sentirai la chaleur de l’astre roi sur mon visage au teint de pêche (sans le duvet). L’odeur du port, des bateaux qui dégazent, les slaloms en poussette pour éviter les crottes, la circulation des voitures me manquent trop (je blague). Bon, comme aventurier, je me pause là. Tel un pilote de formule 1, je traverse la ville dans mon bolide. Heureusement pour moi, ce n’est pas moi qui conduis, car même pas arrivé à destination, je suis déjà dans les bras d’un certain Morphée. Pour immortaliser cet instant, on m’a pris en photo. 
D’après une certaine légende, à cause de mon penchant pour les dodos en plein air, j’aurai loupé un tas d’aventures, comme quoi une mouette rieuse aurait survolé la plage tout en se moquant de moi, une baleine à bosse aurait posé pour la photo et un dauphin aurait fait un looping. Bon je vous laisse juge… à plus !

jeudi 9 mai 2013

6 mois déjà .... en photos


Novembre. A ma naissance, ma tête tenait dans la paume d'une main. 



Décembre. Je pose pour la postérité. Attention, sourire ....... j'ai dit sourire !!!!!



Toujours décembre, riche en événements. Mon premier réveillon de Noël avec toute la famille. 



Encore décembre. Mon premier réveillon du Nouvel an. Je pose en compagnie de tous mes copains.


Janvier. J'apprends à voler, comme dit mon pote Buzz, "vers l'infini et au-delà.....".


Février. Je me camoufle pour échapper aux paparazzi mais ils ont fini par me trouver !


Mars. Mon premier carnaval, organisé spécialement pour mon moisiversaire
et pour la fête des grand-mères.



Avril. Je découvre enfin de nouveaux goûts EXTRAAAAAAAAAA. Premier biberon avec carottes.


Mai. Les beaux jours tardent à arriver, alors pour m'occuper, j'apprends à lire.


A bientôt !

mercredi 8 mai 2013

Six mois déjà…


Rappelez-vous, c’était le 3 novembre dernier, je suis arrivé avec trois semaines d'avance. J’étais attendu comme le messie. Garçon ? Fille ? on ne savait pas encore, et me voilà ! Depuis ce jour, j’ai accompli d’énormes progrès. Je suis passé du biberon de 5 ml à 240 ml et je ne changerai pour rien au monde. J’ai commencé la diversification, J’ADORE. J’ai appris à voler dans les bras de mes parents et à atterrir lourdement sur la table à langer (J’aime moins). J’ai pris quelques centimètres et les kilos qui vont avec. Je me suis fais trouer les fesses par un toubib vaccineur comme d’autres se font faire des piercings. 
Je babille, je rigole, je saisis des objets, surtout le biberon et la petite cuillère, ça je maîtrise bien le geste – question appétit je sais de qui je tiens, n’est-ce-pas papa et mamie(s) ? - Je me retourne sur le ventre et me positionne sur les avant-bras. J’en veux toujours plus, mais pour l’heure, je me contente de mes petits acquis que je développe au quotidien. Je me promène dès qu’il fait beau. J’ai une super nounou et deux copines trop top canon. Pour vous, tous ces petits exploits ne représentent pas grand-chose, mais pour moi, c’est une super aventure. Il me tarde de me tenir assis, de commencer à ramper, de prononcer mes premiers mots etc. Ne vous inquiétez pas, quand tout ça arrivera, vous serez tenus informés.  En attendant, rendez-vous demain pour la suite en photos !

lundi 6 mai 2013

Noé is back on the net !


(Traduction pour les lecteurs maîtrisant plus le catalan que l’anglais : Noé est de retour sur le net)
Le revoili le revoilà !!! Après trois interminables semaines d’absence durant lesquelles les parents ont reçu des milliers de courriers d’internautes morts d’inquiétude quant à l’avenir du blog et sevrés de chroniques et de photos d’une qualité rarement rencontrée sur la Toile (il faut se la péter de temps à autre, parce que personne ne le fera à notre place ;-), NOE EST DE RETOUR !!!!
Nous en sommes sûrs, ces derniers jours, une question essentielle vous a torturé en permanence le cerveau : mais qu’a fait Nono ????
Aussi, pour reprendre le fil de l’histoire, nous vous proposons un bref panorama de ce qu’a été sa vie depuis la mi-avril. Une vie, vous le constaterez, placée sous le signe de l’aventure, ponctuée d’émotions toutes plus fortes les unes que les autres (nous reviendrons bien évidemment plus en détail sur certains épisodes dans les prochaines chroniques…)
Ce que Noé a fait
- Il s’est parfaitement adapté, sans la moindre contrariété et avec beaucoup de sourires, au rythme Nounou-dodo-trajet (pour la vie boulot-dodo, patientons encore quelques années si, bien sûr, il reste encore du boulot dans quelques années…).
- il arrive à se tenir assis deux petites secondes avant de basculer dangereusement sur le côté ou en arrière, risquant à tout moment de provoquer une rencontre improbable et douloureuse du crâne avec ce matériau dur et froid qu’on appelle carrelage. Mais c’est mieux que rien ;
- il a fait de l’eczéma sec. Mais tout est rentré dans l’ordre : la greffe de la peau s’est bien déroulée. Mais non, c’est pour rire. Merci Dexeryl®
- il a beaucoup dormi (son regret : que les périodes nocturnes, prétexte à rester les paupières closes, ne durent pas plus de vingt heures d’affilée) ;
- il s’est découvert une passion sans limite pour les petits pots, essentiellement au potiron ou à la pomme, qu’il n’hésiterait pas à gober - récipient et bouchon inclus - si son système bucco-digestif était parfaitement adapté à ce genre d’opération ;
- il a attrapé son premier (petit) coup de chaud (voir visuel du haut). Non pas en traversant le Sahara en tong et débardeur, la casquette dans la poche arrière du short (à côté du peigne), mais en visitant la foire des éleveurs, à Argelès-sur-Mer. (on vous l’avait dit, Noé est un aventurier dont la réputation d’être sans peur, sans reproche et sans parasol franchira très bientôt la frontière montagneuse des Albères !) ;
- il a pris ses premières marques à l'aire de jeux de Banyuls-sur-Mer où, n'en doutons pas, il passera de nombreuses heures à se frotter à ses congénères capables de s'étriper pour une balançoire.


Ce que Noé n’a pas fait
- Il n’a pas attrapé de rhume, ce qui, avec le temps pourri de ces derniers jours, est en soi un petit exploit ;
- il n’a pas suivi l’actualité qui, plus que jamais, démontre la grandeur de l’espèce humaine : comptes bancaires cachés en Suisse ; vente foireuse de tableaux en France ; attentats aux Etats-Unis ; Top chef à la télévision. Et j’en passe ;
- il n’a pas arrêté de sourire régulièrement, en dévoilant de superbes gencives encore vierges de toute quenotte. Vision qui, pour les parents, représente un excellent remède pour supporter le point précédent.