Présentation du blog - A lire avant tout lors de la première visite du blog

Noé est né le 3 novembre 2012, Alice le 28 décembre 2014. Depuis sa création il y a deux longues années (Mais Dieu que le temps passe...), ce blog est consacré à leur quotidien, leur environnement, leurs proches et moins proches. Vous y lirez surtout des tranches de vie qui se veulent pas "prises de tête". Un peu de légèreté dans un monde qui commence à en manquer singulièrement.

Bonne lecture !

Cécile et Olivier



vendredi 13 septembre 2013

Rien ne change !

J’ai déjà 10 mois (ça passe vite, bientôt la majorité), certaines habitudes ne changent pas, aussi sûr que deux plus deux font quatre ou que les programmes TV deviennent d'une vacuité exemplaire. Ainsi, mes heures de coucher et de lever restent quasi immuables. Pour référence, on part sur une base de 10 heures de sommeil non stop, généralement de 21 h jusqu'à 7 h 30. Je sais, ça fait rêver. Mes parents sont des chanceux qui s’ignorent et ils osent encore parfois me critiquer !!! Honte à eux !!! Donc, comme je le disais, depuis plus de 300 dodos, je plombe comme une marmotte sous anxiolytique... mais pas avant de me faire piéger au moment du coucher !!! Regardez bien cette photo. Tout d'abord, oubliez la laideur du T-shirt de mon père et son profil capillaire approximatif du à une désertification progressive de la zone haute du front (pourtant, il a beaucoup plu cette année).  Vous vous dites, une larme perlant sur votre joue bronzée : quelle tendre et exemplaire complicité entre un père et son enfant (sniff !). Moi aussi, toujours au bout de quelques mois de séjour terrestre, j'ai toujours l'extrême naïveté de croire à cette image d'Epinal. Mais que voulez-vous, si je n'avais plus d'illusions à mon âge...  Regardez ce sourire édenté d’un petit être heureux de partager un moment de franche camaraderie teinté d'un amour filial (je préfère préciser, sinon il serait capable de ne plus me filer le bib...). Notez que personne, pas même moi, ne pourrait se douter que dans la seconde qui a suivi cette prise de vue, je me suis retrouvé propulsé au fond de mon plumard, avec mes trois compagnons d'infortune. 

Voyez ce sourire qui ne quitte pas ce doux visage. Là, j'y crois toujours, résistant aux doutes qui commencent à assiéger mon âme pure.  Sachez qu’une fois la porte fermée et les lumières éteintes, je ne me prive jamais de leur faire part mon de mécontentement. N'étant ni en âge ni en état (je ne sais toujours pas marcher) de manifester, j'use des deux seules armes qui me restent : les cris et les pleurs. Enfin pas longtemps, car il ne me reste plus que 9 h 45 à dormir. Le sommeil est précieux tout de même...

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